Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la notion de sécurité a opéré un changement radical en Europe. Des pays comme la Finlande et la Suède, ayant observé une neutralité en matière d’alliance militaire durant la Guerre Froide, ont décidé d'adhérer conjointement à l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Passant outre les menaces de représailles de la Russie, elles ont soumis leurs protocoles d’accession à l’OTAN le 18 mai dernier après que le parlement1 finlandais ait approuvé à 95% l’adhésion à l’OTAN au terme d’une session parlementaire de deux jours. Les votes du projet d’adhésion se sont répartis ainsi : 188 voix pour, 8 voix contre et aucune abstention. Cette décision permet l’envoi de la candidature officielle du pays au siège de l’alliance. Du côté suédois, “Il y a une large majorité au parlement suédois pour que la Suède rejoigne l'Otan2” nous fait savoir la première ministre.
Toutefois, l'adhésion rapide espérée par Helsinki et Stockholm fait face au véto turc.
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